Hiver : comment la température affecte-t-elle le cycle du sommeil
L’hiver est une belle saison qui imprègne une autre lumière dans nos villes. Nous sortons nos plus belles tenues et trouvons du plaisir dans de petits détails tels qu’une tasse de café chaud ou nous blottir douillettement sous une couette la nuit. Par contre, l’hiver c’est également synonyme d’une baisse très drastique de la température et de la perte des heures de clarté. Un contexte qui mit bout à bout affecte le cycle de sommeil des gens. Pour en comprendre les raisons, nous allons synthétiser certaines des raisons pour lesquelles l’hiver à une telle influence sur notre repos ?
Voici les 3 grandes raisons pour lesquelles certaines personnes dorment moins bien en hiver
Des facteurs externes et environnementaux tels que la température ou la quantité de lumière naturelle affectent notre cycle de rêve. Dans ce contexte, il va de soi que l’hiver a une influence majeure sur notre capacité à dormir. Et comme nous l’avons déjà appris, rien de mieux qu’une excellente nuit de repos pour se ressourcer et affronter avec bonne humeur une longue journée de travail et de conciliation familiale.
S’il est vrai que nous associons l’hiver à une plus grande facilité pour dormir (contrairement à ce qui se passe avec l’été et ces nuits chaudes), car nous pouvons lutter contre le froid grâce à un linge de lit bien chaud. La réalité est tout autre, l’image idyllique d’une personne dormant bien au chaud dans son lit avec un grand sourire est plus typique des films.
L’hiver est responsable d’un certain nombre de raisons qui engendre des problèmes lorsqu’il s’agit de s’endormir. Il cause des parasomnies telles que l’insomnie, et une diminution visible de la qualité de notre repos.
– Nous sommes exposés à moins d’heures de lumière naturelle
La rotation et l’inclinaison de la Terre sur son axe provoquent une augmentation ou une diminution des cycles de lumière naturelle. Au fur et à mesure que nous avançons dans l’année, le Soleil nous fournit plus d’heures de lumière, atteignant son point culminant en été. Au contraire, l’arrivée de l’automne et surtout de l’hiver entraîne une moindre exposition à cette lumière naturelle si nécessaire. Les conséquences de ce processus biologique et naturel affectent nos niveaux de mélatonine.
Cette hormone responsable de l’activation ou de la désactivation de notre sommeil subit une altération en hiver. D’une part, cela fait que notre corps ne fait plus si bien la distinction entre le jour et la nuit. D’un autre côté, nous pouvons avoir plus envie de dormir, mais en même temps nous avons plus de mal à le faire. Et en toile de fond, le manque d’exposition à la lumière naturelle peut également affecter l’humeur.
– Les températures baissent, mais ironiquement, nous nous exposons à des changements plus drastiques
Vous vous réveillez après une nuit protégée par la couette, les couvertures, le couvre-lit et le linge de lit que vous avez choisis. Vous sautez du lit, et soudainement vous n’êtes plus protégé et ne trouvez pas votre peignoir. Vous entrez dans la douche, mais ces quelques secondes qui séparent le moment où l’eau chaude commence à jaillir deviennent interminables. Ensuite, vous vous séchez très près du radiateur de la salle de bain. Vous vous habillez et prenez une tasse de café très chaude. Lorsque vous sortez de votre logement, un autre changement soudain de température. Et que ce soit dans votre propre véhicule ou dans les transports en commun, vous vous exposez à une climatisation chaude trop élevée. Il n’est même pas 9 heures du matin. Et comme vous pouvez le constater, vous vous êtes exposé à une oscillation thermique très peu recommandée.
En hiver, nous nous exposons à un changement constant de températures. Et l’une de ces conséquences affecte directement les cycles biologiques de notre sommeil. Lorsque notre corps se refroidit, nous avons généralement sommeil. Mais si toute la journée vous êtes exposé à des baisses et des hausses de température comme un thermostat, vos biorythmes ne sauront plus s’il est l’heure de dormir ou de se réveiller.
– Augmente notre niveau de stress et d’anxiété
Après un été de détente, de vacances et de voyages, avec l’arrivée de l’automne recommence le chemin de retour à la vie quotidienne. Les projets, le travail, la conciliation familiale et les études universitaires trouvent leur apogée en hiver. Et le résultat est une augmentation de notre niveau de stress (et parfois aussi d’anxiété). Évidemment, ce rythme de vie affecte l’humeur et la qualité de notre repos.