Pour ou contre le fait de retarder l’alarme du réveil le matin
C’est un son associé au stress, à l’anxiété, à la nervosité et à la responsabilité. Il rentre dans notre tête. On le déteste. Un son que nous voulons bannir de nos vies. Malheureusement, nous ne le pouvons pas. Il est 7 heures du matin et il a encore sonné. C’est votre réveil. Cet objet qui du lundi au vendredi marque le début de votre journée. Peut-être avons-nous tendance à retarder cette alarme le matin. Mais dans quelle mesure cette action est-elle positive ? Peut-elle avoir des conséquences sur notre repos ? Et sur notre santé ?
Le bouton « snooze » peut-il décider si notre repos a été agréable, ou horrible
C’est une habitude que nous avons déjà intériorisée. Chaque fois que l’alarme du réveil sonne, nous avons tendance à l’arrêter et à retarder l’inévitable. Soudain, notre « moi » resurgit du passé, celui qui lorsqu’il était enfant disait à ses parents « s’il te plaît, encore cinq minutes de plus ». La différence est que nous ne sommes plus des petits et ce qui nous attend, ce ne sont pas des additions et des soustractions, mais la conciliation du travail et de la vie de famille, notre vie d’adulte.
Cette ritournelle de « cinq minutes de plus » finit par devenir une boucle que nous répétons chaque matin. Comme si cette mini-trêve que nous donne le réveil pouvait se prolonger encore plus dans le temps. En fin de compte, et en fonction du dispositif que nous utilisons pour nous réveiller, il n’ira pas au-delà de 10 minutes. Un bref moment de repos dans lequel nous continuons à être dans le lit, mais qui s’est déjà arrêté.
Si nous nous arrêtons un peu pour analyser ce geste quotidien, le fait de retarder l’alarme semble avoir de nombreux inconvénients.
Le mauvais côté de retarder l’alarme pour continuer à dormir
Ce qui dans les années 90 était le bouton « snooze », celui qui permettait une pause supplémentaire de quelques minutes jusqu’à ce que l’alarme sonne à nouveau ; a maintenant en règle générale cédé la place à une application de nos smartphones. En définitive, c’est le signe que nous devons nous lever et affronter une nouvelle journée. Le problème apparait quand nous essayons de différer l’alarme de notre réveil, et cela dans l’unique but de rester un peu plus longtemps au lit. C’est clair, c’est le signe que nous n’avons pas bien dormi.
Comme l’indiquent les experts, cet extra du sommeil est synonyme de mauvaise régulation de nos cycles du sommeil. Il n’y a pas de méthode plus parfaite que de se réveiller naturellement. Sans aucun dispositif électronique et sans aucune alarme correspondante.
L’idéal est de maintenir une telle régularité dans notre cycle de sommeil que nous pouvons être capables de nous coucher quand nous avons sommeil (et toujours à la même heure), de sorte que le lendemain nous puissions nous réveiller naturellement. Notre organisme est conçu pour que les cycles de lumière nous indiquent quand dormir et quand être éveillés. Ainsi, nous forcer à nous coucher alors que nous n’avons pas encore sommeil et pire encore, nous réveiller alors que nous sommes encore endormis constitue une altération des rythmes biologiques circadiens.
Vous avez sûrement remarqué que lorsque vous avez pu être régulier dans vos horaires, vous vous êtes réveillé vous-même, à des heures presque identiques et quelques minutes avant que le réveil ne sonne. Maintenir des cycles de sommeil réguliers peut nous permettre de nous passer de ces appareils. Toutefois, l’utilisation d’un réveil n’est pas à proscrire, car c’est une sécurité qui peut nous aider à dormir plus tranquillement. Et, lorsque le réveil sonne le lendemain, la tonalité ne doit pas être trop élevée et, surtout, il ne faut pas le retarder de dix minutes.
Donc, il n’y a pas un seul argument favorable
À ce stade, vous avez remarqué que nous n’avons parlé que des inconvénients qui se cachent derrière le simple fait de retarder le réveil. Et la raison en est qu’il n’y a pas d’avantages biologiques ou sains. Après les explications que nous avons données, le seul avantage que nous pouvons trouver au fait de rester au lit un peu plus longtemps est “que c’est agréable “.
Au-delà du peu de repos que cela vous apporte, ces 10 minutes extra ne vous rechargeront que peu d’énergie, l’hédonisme qui se cache sous ce fait quotidien et paresseux qui est de rester coucher, est assez évident. Le traiter comme quelque chose de ponctuel ou comme un caprice aléatoire ne vous fera pas de mal, mais il ne faut pas en faire une habitude.