Comment gagner les disputes avec vos enfants
Cela se produit fréquemment et est motivé par le temps qui passe. Entre un an et demi et trois ans, les colères d’enfants se normalisent chez les plus jeunes. D’une part, ceux de nature plus physique qui surviennent généralement entre les nourrissons eux-mêmes. Bien que vous n’ayez pas à vous en préoccuper excessivement, puisqu’il s’agit d’un moyen d’interaction entre eux et leur arrivée vers des relations sociales avec le monde, il faut savoir y remédier avec pédagogie et tact. A cette période vitale de l’enfance, ils sont devenus plus égocentriques parce qu’ils veulent exprimer leur propre volonté, leur moi et, surtout, la façon de défendre ce dont ils ont envie. Et parmi ses principales querelles, il y a celle de décider par eux-mêmes de l’heure d’aller au lit.
Des conseils pour que les querelles avec vos enfants deviennent des stimuli pour leur éducation
– Allez. Il est temps d’aller dormir.
– Attend ! Encore un moment.
– Non, tu sais qu’il y a école demain et que tu dois te lever tôt.
– Juste un moment.
– Je t’ai dit non. Au lit.
– Et pourquoi non ?
Nous coupons ici ce dialogue commun et quotidien car il pourrait tout aussi bien durer jusqu’à l’aube. Quand arrive ce “Et pourquoi non ?”, ainsi que le reste des questions et l’apparition de sa propre personnalité, les luttes avec vos enfants s’étendent presque 24 heures sur 24. C’est à ce moment-là que les parents doivent commence à changer les bases de leur éducation. Argumenter, utiliser votre intelligence, être pédagogue et soyez psychologue, seront les clés qui vous permettront d’atteindre vos objectifs. Notamment, faire en sorte que chaque nuit ne soit pas une bataille parce que les enfants ne veulent pas aller dormir.
Lorsqu’ils atteignent l’âge de tout considérer, y compris l’autorité parentale, les enfants deviennent non-conformistes et cherchent à repousser les limites par des négociations. Aussi enfantins et basiques qu’ils puissent être, et malgré l’amour que nous leurs portons, en tant que parents, nous ne pouvons pas céder au chantage et, surtout, nuire à leur bien-être, à leur éducation et à leur santé.
Stratégies pour gagner ses disputes d’enfants
L’idéal est d’appliquer différentes stratégies et de suivre une série d’étapes :
Convenez avec eux de petites transactions qui stimulent leur intelligence
Bien que cela puisse paraître contradictoire, cela n’est pas synonyme de perte des batailles ou de montrer une sorte de soumission. Au contraire, les plus petits verront qu’ils ont de petits espaces de négociations et qu’ils atteignent certains objectifs et nous renforcerons leur intelligence, leurs valeurs et leur estime de soi.
Ne perdez jamais le contrôle
Perdre le contrôle, c’est épuisement de la patience. Et l’épuisement de la patience entraîne d’autres conséquences comme les cris, les phrases blessantes et la spirale des pleurs. Une frustration généralisée qui ne peut que détériorer l’ambiance familiale. Parce qu’en plus du bien-être de l’enfant, il y a aussi le nôtre. Respirez, arrêtez la discussion pendant quelques secondes et rappelez-vous qui est l’adulte. C’est là que vous pouvez expliquer aux plus petits les raisons de vos décisions.
Vous pouvez choisir vos batailles
Inspiré dans une certaine mesure par le premier conseil, il y a des moments où vous pouvez vous-même constater que vous vous disputez pour des détails et des choses qui n’affecteront pas sa sécurité, son éducation, son bien-être ou sa santé. Parfois, cette stratégie va réduire le nombre de pleurs, renforcer la sécurité de l’enfant et sera un soulagement pour la tranquillité de la maison.
Évitez les luttes de pouvoir
Ne transformez pas votre maison en congrès des députés. Il peut parfois arriver que, dès leur plus jeune âge, les enfants aient une forte personnalité. Presque sans effort, ils essaient d’imposer leur loi à des parents qui ne peuvent que s’étonner devant tant de force mentale. Ce type de situation peut devenir la prémisse d’histoires plus désagréables où les parents punissent sans arrêt parce qu’ils ne savent pas contrôler la situation et les enfants ne font que pleurer ou se mettre en colère. Devancez ce statu quo et ne participez pas à des discussions idiotes, stériles et éternelles. Soyez pratique, clair, ferme et faites preuve d’autorité parentale avec affection, amour et compréhension.
Surprenez-les avec ingéniosité et psychologie
De la psychologie inverse à celle d’eux-mêmes, à l’invention de conséquences surprenantes pour eux, vous pouvez créer des situations où ils ne savent pas comment agir et même oublier le motif de leur combat. Par exemple, s’il n’y a aucun moyen de leur faire ramassé leurs jouets, même si vous leur avez dit des milliers de fois, cachez-les dans un endroit inattendu. Lorsqu’ils seront épuisés de les chercher et de ne pas les trouver ils se rappelleront de ce qui s’est passé, et la prochaine fois, ils ne les laisseront pas dispersés sur le sol.