Quel genre de dormeur êtes-vous : long ou court ?
Pour une raison étrange, les gens aiment se classer dans différentes catégories. Faire des Rankings, des tops ou des classements. Nous coller des étiquettes. Nous classer dans des catégories. C’est ainsi que nous nous répartissons entre les gens de gauche ou de droite, d’une équipe de football ou d’une autre, ceux qui regardent des documentaires ou des programmes à l’eau de rose. Parmi ces catégorisations, une autre beaucoup plus inconnue émerge qui est liée au repos : quel genre de dormeurs êtes-vous ?
Les deux types de dormeurs que nous connaissons
Les dormeurs peuvent être divisés en deux catégories :
– Les longs dormeurs.
– Les courts dormeurs.
Quel genre de dormeur sommes-nous ? Nous allons illustrer cette interrogation grâce à l’aide de l’une des personnes les plus célèbres de l’histoire.
Margaret Thatcher, Premier ministre du Royaume-Uni de 1979 à 1990, s’est définie non seulement comme l’une des politiciennes les plus importantes du XXe siècle. Mais comme une personne ne nécessitant pas plus de quatre heures de sommeil par jour. Une capacité qui a contribué à agrandir sa silhouette et sa personnalité mystique, au point d’utiliser ce pouvoir pour faire travailler ses collaborateurs sur ses discours jusqu’à deux ou trois heures du matin. Et pendant qu’eux ils allaient dormir leurs huit heures de sommeil, elle pouvait se lever à 5 heures du matin pour écouter les actualités à la radio :
En prenant l’exemple de Margaret Thatcher et en utilisant les connaissances que nous avons aujourd’hui à son égard, nous pourrions étiqueter la défunte politicienne comme l’une de ces personnes aux gènes « courts ». Autrement dit, ceux qui peuvent dormir peu, sans que cela affecte leurs fonctions cognitives.
Motivés par des raisons purement génétiques, les dormeurs comme Margaret Thatcher sont connus sous le nom de courts dormeurs. C’est à dire, des personnes pouvant fonctionner pleinement et faire face à une longue journée de travail après avoir dormi moins de six heures la nuit précédente. En revanche, ceux qui sont capables (et enclins) à dormir plus que les huit heures recommandées sont appelées : longs dormeurs ou marmottes.
Qu’est-ce qu’un « long dormeur » et qu’elles sont les problèmes qui dérivent de cet état
Les longs dormeurs sont toutes les personnes qui ont besoin, et dorment 20 % de plus que la moyenne normale (établies que sont les huit heures recommandées par les experts). Selon les données traitées par le chercheur García-Borreguero, cette catégorie de dormeurs pourrait représenter environ 10 à 15 % de la population, et ils se caractérisent par le besoin d’environ 10 heures de sommeil.
Ce type de dormeurs, que nous pouvons qualifier de « gros dormeurs », est capable de dormir plus de neuf heures par nuit, s’approchant ainsi d’une série de dangers pouvant altérer leur santé. Comme nous l’avons déjà dit dans cet article qui traite des conséquences liées au fait de trop dormir, ils peuvent voir une augmentation des risques de souffrir de problèmes cérébraux jusqu’à 25 %. Cela se produit surtout sur les personnes qui ont tendance à s’exposer à de longues siestes (celles qui peuvent durer plus de 90 minutes et affecter la digestion).
Les courts dormeurs, leurs besoins et les problèmes liés à un repos de moins de 6 heures par jour
Ce type de dormeur, que l’on ne pourrait pas appeler marmotte en raison du manque de sommeil dont ils ont besoin, ne représente pas 5 % de la population. Ils se caractérisent par le fait qu’ils n’ont pas besoin de dormir plus de 6 heures par jour dans de nombreux cas, en moyenne quatre. De cette manière, ils accumulent une sorte de dette de sommeil induite, ce qui les conduit à souffrir d’un décalage social constant.
Les courts dormeurs accumulent cette dette de sommeil chronique. Quelque chose qu’ils arrivent à supporter grâce à de soi-disant astuces de sommeil. Autrement dit, de petites siestes quotidiennes de quelques minutes ou un repos accru le week-end. Ce type de dormeurs englobe généralement les étudiants, les universitaires et ceux qui viennent d’entrer dans le monde du travail pour la première fois.
Évidemment, les personnes qui dorment si peu d’heures peuvent souffrir de problèmes cognitifs amplifiés par la privation de sommeil. Par conséquent, leurs probabilités de souffrir d’accidents cardiovasculaires, de diabète, de syndromes métaboliques et de problèmes sociaux augmentent.